La veille, on n’a pas fini le thé : dans la théière Blue Calico, un reste de thé, très fort et très froid. Quel dommage de le jeter. Et si on faisait des biscuits de guerre ?
On y va :
Un verre de thé très fort
Un verre d’huiles (olive, colza, pépins de raisin)
Un verre de cassonade
De la cannelle
De la vanille
La petite poignée de raisins secs qui reste
Les trois abricots secs qui restent et qu’on coupe en tout petits morceaux
Bien fouetter ce mélange
Rajouter progressivement de la farine et bien travailler le mélange jusqu’à obtenir une pâte bien souple
Laisser reposer le temps d’aller chercher le pain et du poisson au marché.
Fractionner la pâte en trois ou quatre boules
L’étendre, mais pas trop
Découper. Cette fois-ci, on choisit un petit verre à liqueur rond car on n’a toujours pas retrouvé les emporte-pièces
Déposer les biscuits à cuire sur une plaque recouverte de papier sulfurisé ; en fait, il y aura trois plaques au total
Saupoudrer de cassonade
Faire cuire au four un certain temps ; on sait quand c’est cuit à la bonne odeur caractéristique qu’on reconnait toujours
Remplir plusieurs boîtes de thé vides pour ceux qu’on donnera.
Laisser les autres dans la grosse boîte en fer blanc.
En manger quelques uns au moment du café, en guise de dessert.
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Dans la cuisine : biscuits de guerre.
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Dans la cuisine : pâtes au gratin.
Pour faire plaisir à quelqu’un qui vient déjeuner et dont on sait qu’il a peu l’occasion de partager un repas en famille, faire des pâtes au gratin.
Dans le placard de victuailles, choisir sur l’étagère consacrée aux pâtes, des macaronis (plusieurs séjours en Italie ont permis d’apprendre qu’à chaque pâte correspond une recette…). Et ici, les pâtes au gratin, c’est avec des macaronis.
Pendant qu’ils cuisent, râper le fromage : du gruyère, et du beaufort. Il est préférable de râper le fromage soi-même car ainsi on peut utiliser du vrai fromage, qui a du goût, choisi chez le fromager du marché.
Égoutter les pâtes quand elles sont à peine cuites. Toujours en Italie, on a appris que les pâtes, c’est al dente.
Les verser en plusieurs fois dans le plat rectangulaire en alternant les couches : pâtes, noisettes de beurre salé, fromage râpé, puis pâtes, noisettes de beurre salé, fromage râpé. Terminer par le fromage car on sait que ce qui plaît, dans les pâtes au gratin, c’est le dessus, bien doré et bien croustillant. Le gratin, quoi.
Laisser le plat sur le plan de travail, en le protégeant des chats, comme d’habitude.
Au moment où tout le monde arrive, qu’on commence à s’installer, à parler, à boire un coup, à grignoter des olives noires ou du saucisson, mettre le plat au four. On allumera le grill quand on finira l’entrée.
Poser le gratin de pâtes sur la table quand il frémit encore.